Le Bitcoin : qui le contrôle ?
Le Bitcoin est fondamentalement décentralisé. Cela veut dire qu’à l’intérieur de son réseau, il n’y a aucun point de contrôle central. Par conséquent, aucun organisme, individu ou groupe de personnes ne le régit. L’ensemble du réseau est géré par : les usagers, les mineurs et les développeurs.
Une entité autonome et décentralisée
Le Bitcoin a une gouvernance acéphale ; on utilise aussi l’acronyme DAO pour désigner ce type de gouvernance. Ce type de gouvernance implique que tous les acteurs du réseau doivent approuver et vérifier toute modification du code source qui définit les règles du protocole. Tout le monde peut faire une recommandation pour modifier le code source. Ceux qui le font sont appelés BIP : « Bitcoin Improvment Proposals ». Vous pouvez approfondir vos connaissances sur le sujet en visitant Demo Cryptos.
Par conséquent, la modification de Bitcoin nécessite un consensus entre tous les nœuds du réseau. Lorsque quelqu’un utilise Bitcoin pour suggérer des améliorations, les autres collègues peuvent examiner attentivement leur suggestion. Cela rend le mécanisme de décision très lent mais aussi très efficace dans son système de sécurité.
Qui modifie le protocole ?
Tout le monde peut certes proposer une amélioration du code source, mais certaines voix ont plus de poids que d’autres. Par exemple, les meilleurs cryptographes sont plus considérés que les codeurs amateurs. L’équipe qui assure la mise à jour du logiciel client « Bitcoin Core » est également influente. Les grands mineurs sont également très importants.
Si l’un d’entre eux s’oppose à une mise à jour, cela peut très facilement bloquer toute prise de décision ; comme ce fut le cas en 2017 avec le Segwit. C’est de ce désaccord qu’est né Bitcoin Cash.
Mais, pour résumer, le pouvoir de décision ultime appartient aux utilisateurs qui possèdent un exemplaire de la blockchain. Ce sont eux qui redistribuent et valident les transactions en installant la version du protocole Bitcoin qu’ils souhaitent, via leur logiciel client. Cela leur permet de valider ou de rejeter les modifications apportées au protocole.