Lorsqu’on débute ses études universitaires dans un nouveau pays ou dans une nouvelle ville, il n’est toujours pas facile de trouver un logement. La seule solution, plus rapide, est la colocation qui désigne le partage d’un logement avec une autre personne. Celle-ci peut s’apparenter à un bail unique admettant la signature de tous les colocataires et du propriétaire ou simplement un contrat propre à chaque personne partageant le logement. Découvrez dans cet article les règles spécifiques à la colocation.
Que retenir du contrat de colocation par bail unique ?
Le contrat de location est un document dont la signature est obligatoire afin de conjurer certaines éventualités. En effet, pour pallier aux risques d’impayé, il est possible que le propriétaire exige de chaque colocataire le paiement d’une caution à mentionner dans un acte de cautionnement. Il peut avoir des modifications à propos de la portée de l’engagement de ladite caution en raison notamment de l’insertion dans le contrat de location d’une clause de solidarité ou, du moins, d’une caution qui engage un certain nombre de colocataires. Dans ce cas, une précision concernant le colocataire dont le départ du logement mettra un terme à l’engagement de la caution s’avère indispensable. Aussi, faut-il noter que si un des colocataires manque de signer le bail, il n’est donc pas considéré comme colocataire, mais plutôt comme un simple occupant, ne disposant d’aucun droit sur le logement même s’il participe au paiement du loyer. Pour d’autres détails, regardez ici
.
Quelles sont les règles sociales de la vie en colocation ?
Le problème le plus récurent dans les colocations est relatifs à la recherche d’intimité avec un tiers. Pour prévenir ces éventualités, les colocataires peuvent procéder à une organisation de leur vie sociale à travers par exemple la rédaction commune d’un pacte de colocation. Ceci est un document rédigé ensemble pour décrire le fonctionnement de la colocation qui peut ne pas être obligatoire. Dans ce document, l’accent peut être mis sur la liste des dépenses communes et leur mode de répartition (réparations locatives, taxe d’habitation, télévision). De même, un règlement intérieur établi sur, par exemple, les conditions d’utilisation et d’entretien des pièces ou équipements à usage collectif (salle de bain, réfrigérateur, etc.) peut être bénéfique à tous.